Qu’est-ce que le trekking ?

Le trekking est un type de randonnée longue et exigeante en montagne ou sur terrain accidenté, suivant des itinéraires alpins. Il implique souvent de passer la nuit sous tente ou dans des refuges de montagne. Il demande une certaine préparation physique et de l’endurance et, contrairement à la balade de randonnée classique, le trekking suppose en général des parcours plus longs et plus difficiles. Il peut également inclure des éléments de tourisme sportif, par exemple le franchissement de cols et de gorges.

Vêtements et matériel nécessaires

L’équipement de trekking doit être choisi avec soin et se divise en deux catégories : vêtements et matériel.

Vêtements

  • Chaussures de trekking à semelle rigide, adaptées aux longues marches
  • Veste à membrane (imperméable/respirante)
  • Pantalon de randonnée imperméable
  • Veste polaire
  • Sous-vêtements thermiques
  • Plusieurs paires de chaussettes et sous-vêtements
  • Guêtres
  • Chapeau à visière, bonnet chaud, gants

Matériel

  • Grand sac à dos de 50–60 L
  • Tente et sac de couchage
  • Matelas gonflable ou mousse (karimat)
  • Affaires personnelles (vaisselle de camp, couteau, fourchette, gobelet)
  • Gourde et thermos
  • Bâtons de trekking
  • Batterie externe pour téléphone
  • Lampe (frontale)
  • Réchaud à gaz
  • Trousse de premiers secours et crème solaire

Comment s’alimenter pendant un trekking

Lors de longues sorties en montagne, il est essentiel non seulement d’être bien vêtu, mais aussi de bien s’alimenter. En même temps, la nourriture doit être aussi légère que possible et occuper peu de place dans le sac. Elle doit être riche en glucides, lipides et protéines. Il est également important de boire suffisamment d’eau, car le risque de déshydratation existe pendant un trekking. Sur un itinéraire d’une journée, il faut boire au minimum 1,5 à 2 litres d’eau.

Le trekking en Arménie

Monts de Vardenis 

Les montagnes d’Arménie ne sont pas de simples paysages naturels ; elles représentent un véritable défi et une source d’inspiration pour les amateurs de trekking. Des sommets majestueux, des lacs limpides et des panoramas uniques font de cette région un lieu idéal pour ceux qui souhaitent se mesurer à la montagne et profiter d’une nature intacte. Peut-être l’un des plus beaux atouts du trekking est-il la baignade en altitude, qui, en été, a un charme particulier et devient une halte très prisée des voyageurs.

La diversité des paysages et des zones climatiques en Arménie permet de pratiquer le trekking presque toute l’année, à l’exception de l’hiver. La période la plus favorable s’étend de juin à octobre.

Itinéraires de trekking en Arménie

Les lacs de montagne de l’Aragats

L’Aragats est la plus haute montagne d’Arménie et nombre de voyageurs s’y rendent dès leur arrivée. Ceux qui estiment que ses sommets leur sont inaccessibles se contentent souvent du lac Kari. C’est le plus accessible des dizaines de lacs formés sur les différents versants de l’Aragats. Seuls ceux qui aiment marcher et n’ont pas peur des difficultés atteignent les plus beaux lacs de l’Aragats : Raphi, Astghkann et Mtnalitch.

On peut réellement profiter de ces lacs au cours d’un trekking, qui permet de les voir au cours d’un seul voyage.

La randonnée le long des lacs de l’Aragats commence au village de Geghadzor : de là, le groupe se dirige vers le lac Raphi, situé à 3001 m d’altitude, juste au pied de la muraille du sommet nord de l’Aragats. On n’exagère pas en disant que la vue du lac Raphi sous le sommet nord enneigé est l’un des panoramas les plus mémorables du plateau arménien. À Raphi, vous pouvez installer un camp sous tente, faire du feu et prendre un encas. Vous pouvez passer encore deux jours sur les pentes de l’Aragats en marchant chaque jour vers les lacs Astghkann (3100 m) et Mtnalitch (3501 m). Mtnalitch est le plus élevé de tous les lacs de l’Aragats. 

Trekking sur l’Aragats


Presque tout le monde souhaite visiter l’Aragats, ne serait-ce que son sommet sud, le plus facile. Les randonnées sur cette montagne peuvent se faire par plusieurs itinéraires selon le nombre de jours disponibles et votre préparation au défi, car l’Aragats n’est pas facile. Il faut à la fois une bonne condition physique et un solide moral.

L’un des itinéraires peut commencer à la cascade de Gegharot, sur les pentes de l’Aragats, à 3000 m d’altitude. Après l’ascension du sommet est (3908 m), vous pouvez installer un camp dans le cratère de l’Aragats, puis, le lendemain matin, gravir le point culminant de l’Arménie : le sommet nord (4090 m).

Un autre itinéraire peut partir du lac Kari, à 3207 m d’altitude, pour monter d’abord au sommet sud (3887 m), le plus accessible, camper sur ses pentes, puis, le lendemain, se diriger vers le sommet ouest (3995 m), réputé pour ses splendides panoramas.

Les plus courageux et endurants, qui aiment se dépasser, peuvent aussi se fixer le programme de 3–4 sommets au cours d’un même voyage : d’abord le Sud, camper sur ses pentes, puis, au matin, l’Ouest, ensuite le Nord et/ou l’Est. Si vous avez peu d’expérience de l’alpinisme et des treks, il est recommandé de faire le sommet nord, le plus élevé, avec des guides locaux. Ce programme dure d’un jour à un jour et demi ; c’est l’un des plus difficiles et une excellente occasion d’évaluer vos forces et votre endurance en montagne.

Monts Geghama : l’Azhdahak

Monts Geghama, Azhdahak 

La chaîne des Geghama est l’un des massifs préférés des locaux comme des visiteurs. Même ceux qui ne sont pas spécialement amateurs d’ascensions souhaitent, au moins une fois dans leur vie, monter au « sommet de la beauté rouge » avec son lac turquoise d’Azhdahak (3597 m).

Vous pouvez commencer l’ascension de l’Azhdahak depuis le village de Sevaberd, atteindre le lac Akna (3032 m), y installer un camp et profiter de la beauté des monts Geghama. L’Azhdahak ne déçoit personne : le sentier se poursuit depuis le lac et mène les randonneurs jusqu’au sommet du volcan éteint Azhdahak, dont le cratère abrite un lac translucide qui invite les amateurs à se rafraîchir dans les eaux d’altitude.        

Monts de Vardenis

Monts de Vardenis 

Pour les amateurs de solitude et de conditions réellement sauvages, le mont Vardenis (3552 m), point culminant de la chaîne du même nom, sera un coup de cœur. Contrairement, par exemple, à l’Aragats ou à l’Azhdahak, on y rencontre rarement du monde, même dans les hameaux d’altitude fréquentés par les voyageurs.

Pour entamer cette randonnée, il faut rejoindre le village de Zolakar, dans la région de Gegharkunik, puis commencer votre longue montée vers le sommet. Si vous le souhaitez et en avez les capacités physiques, vous pouvez aussi gravir le pic Kachatagh (Tsapatagh, 3273 m) et admirer, depuis le sommet, les incroyables pentes verdoyantes et les nombreux lacs de montagne.
 

Si vous voulez vous lancer un défi et découvrir non seulement notre riche culture mais aussi la beauté de la nature, l’Arménie est le lieu où il faut randonner. Nos montagnes sont idéales pour le trekking, qui allie paysages à couper le souffle et esprit unique d’ancienneté.